Like cats and dogs

Publié le par LvonFurstenberg

 

tsunami paris HR

 

Running through the monsoon


C’est l’heure de la petite déprime de la saison. C’est souvent comme ça. Elle se produit, d’un seul coup, sans que personne ne l’ai vu venir. D’où vient-elle ? Pourquoi ? Et comment ? Ça, nul ne le sait. C’est tout le mystère des dépressions, ce ne serait plus drôle sinon. La voilà qui se manifeste, soudainement, alors que vous regardez bien installés confortablement dans votre canapé pour la 4790ème fois le moment où Bridget Jones atterrit magistralement en parachute dans un champ. Elle est si distinguée, Bridget. Et là, vous réalisez qu’il vous manque une chose fondamentale : un litre de glace à avaler sans faim (de préférence, une Ben&Jerry’s aux cookies), alors que vous êtes enroulés dans votre vielle couette maléfique, qui ne daigne vous quitter durant les quelques prochains jours. La couette est la meilleure amie de l’homme, le saviez-vous ? On peut alors émettre toutes sortes d’hypothèse quant aux origines réelles de ce petit passage à vide, mais le véritable coupable, on le connaît tous. Si, si. C’est ce satané beau temps d’été, qui a « juste » oublié de nous ensoleiller cette année – car oui, ça c’est fini. Et je jette la pierre au premier qui avancera une théorie sur 2012, le réchauffement climatique et l’arrivée des Aliens d’ici quelques mois – bien que certaines personnes peuvent avoir des ressemblances troublantes, mais chut. On cut ce passage. Cette année, c’est l’hiver au mois d’août. La base, ou plutôt, la nouveauté de la saison. Il pleut à torrent – à se demander si Marie de Secret Story n’a pas envahit les lieux - et le ciel se couvre, devenant de plus en plus menaçant, puis orageux - qui veut écouter "Monsoon" ?

 

Under my umbrella 

 

Certaines folles légendes racontent même que les rues se transforment en rivières… Si on prend l’exemple de nos chers amis Marseillais qui sortent leurs skis en pleine ville pour cause de neige abondante et incontrôlable en décembre, alors il serait temps d’improviser une baignade sur les bords de la nationale.  C’est déstabilisant. Et stupide, je vous l’accorde, car entre nous, rien ne vaut une plage, ses palmiers, son eau à 24 degrés –ou plus, et surtout, son SOLEIL. On en viendrait presque à vénérer les méduses, preuves de chaleur.  Alors faut-il lancer un avis de recherche pour le Soleil ??? Monsieur a décidé de disparaître. Est-ce véritablement ce à quoi doivent ressembler nos vacances d’été ??? Depuis quand doit-il faire gris alors que nos robes colorées, lunettes de soleil super-star, et espadrilles compensées ont envahies nos dressings ? Que va-t-on bien pouvoir faire de tout ça maintenant que l’automne est à la limite de pointer le bout de son nez ? A moins d’espérer une canicule pour le mois de décembre, je crois qu’il va falloir revoir nos basiques. Condamnés à ressembler à un cachet d’aspirine durant les deux mois à venir – à moins de bénéficier des bienfaits des rayons ultras violets du centre SPA à côté de chez vous pour quelques 120 € les 10 séances, nous continuons de faire passer le temps et de nous occuper comme nous le pouvons, sans néanmoins en profiter comme nous le voudrions. Cependant; si vous faites parti de ces joueurs pour qui le ridicule ne tue pas, vous pouvez toujours sortir avec votre parapluie noir, et chanter à tue-tête « I’m singing in the rain », suspendu à un lampadaire. Mais là, on risque de penser que vous êtes fou.


 


The Camille Diaries

 

Publié dans Actualité

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