Full of dreams nobody knows
Parfois une toute petite chose peut en amener de bien plus grandes
Parties d’un rien, commentant une simple photo souvenir des World Live Stage en Malaisie, nous avons discutés à n’en plus finir, nous, juste entre Fans, parce que parfois, ça fait simplement du bien de mettre ses sentiments en commun. Quoi qu'il en soit, le sujet s’est encore achevé sur ces 4 petits Aliens qui trouvent toujours un petit moyen de s'immiscer dans nos conversations (du moins il me semble). Vous savez, ces quatre artistes talentueux qui méritent toute notre attention. (Sauf peut-être quand Bill rote, quand Tom se gratte l'entre-jambe, quand Gustav s'endort en plein interview, ou quand Georg tape des mains comme un autiste)... Cet article aurait pu ne s'adresser qu'aux Fans, car à ceux qui ne le sont pas, il pourrait les effrayer, où pire encore, les faire fuir en courant. Mais je prend le risque. Sans vous décrire le pourquoi du comment, juste nos ressentis jours après jours, à nous, Fan de ce groupe ou d'un autre, à travers le monde entier. Nos passions se rejoignent, nous rendent semblables, et uniques. Peu être qu'un jour, vous pourriez comprendre?
We wanna feel alive
Certains jours, il nous arrive d’être un peu nostalgique, comme souvent lorsqu’ils sont loin, absents physiquement, et qu’ils nous manquent à tous. Une étrange impression nous envahit dès lors. Comme un vide immense dans notre cœur, qui nous rendrait triste parfois. Les plus forts d'entre nous transformeront cette sorte de petite déprime passagère comme quelque chose d’euphorique. Car le temps nous apprendra qu'il y a toujours moyen de vivre de bons moments de déprime: "Tu mets un de leur live à fond, tu chantes avec eux, tu fermes les yeux, tu t'imagines... Tu revis ces moments là à travers ton esprit. Tu revois des images, tu ressens à nouveaux ces putains d’émotions ... Tu te laisses emporter, et tu ne penses plus à rien. C'est tellement beau." Et nous donnerions tout pour revivre un live, là, maintenant, tout de suite ! Ils ne sont pourtant plus là aujourd’hui. [...]
Attendre, toujours... mais pourquoi?
Bercy fut le dernier endroit où de nombreux Fans venus d'Allemagne, d'Italie, de Belgique, de Suisse, d'Espagne et sûrement d'ailleurs encore ont eu la chance de les voir se produire une toute dernière fois sur scène, le 14 Avril dernier, avant de leur murmurer un « au revoir » rempli de larmes et d'émotions. Mais nombreux seront ces fans qui seront d'accord sur un point parmi tant d'autres: " C'est ce qui est bon au final : se séparer d'eux pour mieux les retrouver. Quand ? Personne ne le sait. Mais je crois qu'il ne faut pas oublier qu'ils ont une vie en dehors de Tokio Hotel, et donc qu'ils ne peuvent pas toujours répondre présents pour nous. Et finalement c'est aussi à cela que servent leurs chansons... à ne jamais les oublier, à ne jamais être totalement coupé d'eux. Leur musique, c'est l'énergie qui nous permet d'attendre leur retour. Ce qui nous fait tenir... Même si au fur et à mesure que les jours passent, ces merveilleux souvenirs des bons moments d’autrefois s’effacent peu à peu…Oui, ils sont de plus en plus flous, de plus en plus loin... Mais au moment où ils commencent réellement à disparaître, eux reviennent à nouveau et nous rappelle que rien ne sera jamais fini. Pas maintenant, ni même peut-être jamais. Ils sont là, quelque part."
Out of control
Loin des yeux, mais près du cœur, c'est notre devise à tous. Ici au moins, nous suis sûre et certaine qu’ils y seront toujours, nets et bien présents, bis die Unendlichkeit. "C'est vrai qu'ils nous coupent un peu du monde réel l'espace de quelques heures. On a peut-être tout simplement besoin de ça au final. De s'évader... Fan ou non, chacun à sa façon...Nous, c'est de par leur musique. [...]Maintenant je crois que TH a bien fait ses preuves. Ils ont évolués musicalement parlant (grandi et mûri aussi), sont reconnus dans le monde entier... Ils ont le succès qu'ils méritent et aujourd'hui nous sommes fières de faire encore partie de ceux qui les soutiennent toujours, quoi qu'il arrive. Et ce bonheur est d'autant plus comblé qu'il est partagé avec d'autres Fans qui sont sur cette même longueur d'onde, et surtout, avec qui il est possible de se comprendre mutuellement. Car le plus dure dans la vie d'un(e) Fan reste d’être jugé(e), ou critiqué(e). Ce qui arrive quotidiennement dans la sphère Tokio Hotel. Trop médiatisés, trop dévalorisés... la jalousie s'est fait ressentir autant de la part des médias, que de certains artistes... La concurence devenait rude, TH prenait de l'ampleur sur la scène Allemande, Française, Europééne puis internationale, et tout s'est passé si vite. Personne ne pouvait admettre qu'un groupe d'ados allemands puisse avoir autant de succès. Alors les gens ont commencé à pourrir leur image, et à les faire passer pour un Boys-Band préfacbriqué sans talent, alors qu'ils étaient de véritables artistes ayant commencé la musique très jeune - 8 ans pour Tom, le guitariste., et le groupe s'était formé alors qu'ils n'en avaient que 11 en moyenne. Mais de cette façon, les gens ne voulaient pas chercher à apprendre à les connaître d'avantage, et les "on dit" ont pris le dessus, sans que personne ne s'aventure à découvrir leur univers, et à se rendre compte de leur talent incomensurable.
Loneliness hurts
Le problème, s'il peut être considéré comme tel, c'est qu'être Fan amène à une certaine addiction qui ne nous quitte plus. Comme quelque chose d'indélébile, encré au plus profond de nous. Et ce désir d'en vouloir toujours plus ne s'estompe jamais... Cette fâcheuse tendance à les considérer finalement comme des sortes de robots, qui devraient toujours être et rester au près de nous, comme de vulgaires objets de consommation indispensables à notre propre survie, est dangereuse. Certains, noyés dans leur utopie démesurée, en oublient même parfois qu’ils sont bel et biens humains: "Je ne me suis jamais imaginé durant leur dernière pause en 2009 qu'ils pouvaient avoir des problèmes personnels à régler ou une VRAIE vie à vivre. Et dans ces moments de solitude, on se laisse embarquer dans n'importe quoi, avec n'importe qui. Quelle erreur stupide, et quelle preuve d’égoïsme. Mais en grandissant, et avec le recule et pas mal de réflexion, j'ai compris beaucoup de choses qui me font désormais voir ce monde différemment, et plus raisonnablement."[...]
Une claque en pleine gueule
Il demeure encore un sujet qui reste au coeur des débats entre Fans: ce sont les médias: "Nous nous fichons pas mal de qu'ils peuvent penser. Eux, ce qui les intéresse, ce sont les scoops, les scandales et les rumeurs... pour vendre, créer des polémiques, et se faire du fric avec leur image... Ils nous dégoûtent". Aujourd'hui, les vrais Fans restent et répondent toujours présent. Et, je crois parler au nom de nombreux d'entre eux en affirmant que les changements qu’aura apporté la sortie de leur dernier album "Humanoid" n'aura été que bénéfique pour tous. Une nouvelle ambiance règne sur la communauté TH. Seuls les meilleurs restent - à quelques exceptions près. Les groupies hystériques auxquelles on avait bien trop souvent associé les Fans du groupe ont rejoint la "team Bieber". Et les Fans n'ont plus peur d'affirmer leur appartenance au "TH World". Les membres de TH se sont toujours battus pour aller au bout de leur rêve... et ont toujours su montrer l'exemple aux générations qui les suivaient, les emmenant faire ce petit bout de chemin avec eux. Quant à leur prochain album? il peut sortir dans 2 mois, 2 ans, ou 10... peu importe. "J'attendrai indéfiniment, je le sais. Et le jour où ils reviendront, je serai parmi les premières à être prête à les revoir encore et encore, et à continuer de vivre tous ces moments forts et uniques avec eux mais aussi avec toutes celles et ceux que j'ai pu rencontré à travers nos voyages, nos concerts, nos promos, et nos galères. Je ne dis pas que s'ils font une pause de 10 ans je ne les oublierais pas. C'est presque sûr que s'ils ne donnent pas un seul signe de vie durant tout ce temps, je passerai probablement à autre chose, et je continuerai d'avancer sur mon propre chemin, sans eux, comme je l'ai toujours fait. Mais le jour où ils reviendront, je reste persuadée qu'ils réveilleront quelque chose en moi qui me redonnera le sourire, et me poussera à les revoir à nouveau, peu importe où et quand, et ce qu'ils s'est passé entre temps. Comme si je prenais d’un seul coup une claque en pleine gueule".
A la découverte de nouveaux horizons...
Alors, pour finir sur une note un peu plus personnelle, je crois qu'après tout ce que nous avons vécus en tant que Fans, ils ont su faire partie intégrante de nos vies, de notre enfance, de notre adolescence, de notre vie d’adulte désormais, mais aussi de nos joies et de nos peines. Ils sont à l'origine de beaucoup de rencontres, des personnes géniales que nous n'aurions jamais eu la chance de connaître sans eux et avec qui nous avons créer de véritables liens d'amitiés qui je pense dureront encore longtemps! Avec eux, nous auront voyager dans des villes, des pays différents, à la découverte de nouvelles cultures, de nouveaux modes de vie, et d'expériences toutes plus enrichissantes les unes que les autres au-delà du simple fait de venir les voir jouer une nouvelle fois sur scène. Et toutes ces petites choses nous rappelleront toujours qui ils étaient, et tout ce qu'ils nous auront apporté. Voilà pourquoi nous ne pourront jamais les oublier. On est passées par toutes les étapes: Rires, émotions, conneries, déclarations d'amour… car finalement c'est bien de l'amour que nous leur portons... Plus que des vendeurs de rêves, ils nous apportent aussi beaucoup d'espoir. C'est l'espoir qui nous fait vivre une fois de plus.
Forever Now
J'ai commencé à être Fan il y a plus de 6 ans…J'ai aussi été une grande groupie immature amoureuse de Bill et j'en passe. C'est l'âge con. Mais pourtant déjà si jeunes ils m'ont sauvé d'un quotidien tellement monotone. Ensuite on grandit, on évolue... on les respecte et on les comprend... de mieux en mieux. Nos choix, nos envies, nos rêves, nos passions évoluent avec nous, et parallèlement avec eux aussi. J'ai appris beaucoup de choses avec et grâce à ces petits Androïds. Aujourd'hui je ne les regarde plus comme la groupie de 12 ans amoureuse de ses idoles - nous ne parleront pas de Georg ;-), mais comme la Fan de 19 ans fière de 4 jeunes garçons qui ne cesseront jamais de l’impressionner, et dont la musique la fait rêver et se déconnecter de la routine, d’un grauer Altag. C'est à cela que servent les passions finalement. Et c'est marrant parce que, j'ai parfois plus un regard "maternel" envers eux maintenant. Je m’inquiète pour eux... Mais avant tout je leur souhaite encore et encore tout plein de réussite, et un avenir prometteur, rempli de bonheur que ce soit dans leur vie professionnelle ou personnelle. En fait je crois qu'ils sont une sorte de modèle pour moi. Je les admire pour le parcours qu'ils ont mené jusqu'à aujourd'hui, pour le travail qu'ils fournissent et tout ce qu'ils ont réussi à accomplir tous les quatre. Ce sont les grands frères que je n'ai jamais eu...
The Camille Diaries™.