Heute beginnt alles
Qu'est-ce que ton devoir ? L'exigence de chaque jour.
Maximes et Pensées, Johann Wolfgang von Goethe
Nous sommes un certain vendredi après-midi, et c'est par un temps pluvieux et gris que j'entame ce nouvel article. Une occasion de vous transmettre quelques nouvelles, depuis le temps - il a fallu batailler pour Internet, mais j'en suis sortie vivante! Non-officielment Strasbourgeoise depuis plus de deux semaines à présent, je dois dire que je me suis très vite adaptée à ce nouvel environnement et espace de vie. J'apprécie énormément la ville - et les magasins, naturellement! D'ailleurs, çà vaut quelques lignes: Ici, les plus grandes enseignes embelissent quelques grandes rues: Zadig & Voltaire, Sandro, Benetton, Sonia Rykiel, Caroll, Printemps et autre Galleries Lafayette côtoient les boulangeries hautes en couleurs vendeuses de Bretzels et gourmandises en tout genre. Un petit luxe dont nos yeux - et quelques fois le porte-monnaie, n'osent pas se priver!
La Fac de Strasbourg... Oh My Godness. Toute une histoire!!! Un temps fou de perdu pour tout ce qui est administratif - et cela n'étonnera personne. Les inscriptions faites, il faut maintenant se concentrer sur l'emploi du temps. Et oui, ici les cours se font "à la carte". Plusieurs groupes pour une mêmes matières à des horraires et dates différentes. On choisit, on s'inscrit, on compose, et, une fois que tout ce bazar de base est terminé, on essaye de décoder les numéros des salles, et surtout, de retrouver le ou les bons bâtiments où se dérouleront les heures de cours. Le premier jour, c'est comme si vous étiez prisonnière dans un Labyrinthe (sans GPS, ni même marocain: a 200m, demande à celui-là où c'est qu'elle est la salle que tu cherches...!) et, malheureusement dans mon cas, avec un sens de l'orientation toujours aussi peu développé - Cassandra, où es-tu?! Quoi qu'il en soit, on apprend vite à s'en sortir, surtout quand on est seule dans un premier temps, et au final, ce qui paraissait insurmontable n'était en réalité pas bien méchant. Les cours sont tous GENIAUX, et ce n'est pas ironique. Ils se déroulent pour la plus part dans de grandes salles (et non des amphis comme l'an passé en droit), mais je vous rassure, c'est comme partout: les bancs font mal au ***! Et nous sommes au maximum 50 environ. Les profs sont pour la plus part Allemands & les cours se déroulent dans la langue de Goethe. Un dépaysement total, comme s'ils avaient lieux en Allemagne directement. De quoi se mettre dans le bain facilement!- A noter: Mein Literaturlehrer spricht genau wie Karl Lagerfeld! - und das gefällt uns. Les étudiants sont cools, beaucoup sont étrangers et billingues. On se sent un peu nulle au départ lorsqu'on les entend parler, mais on se rend très vite compte que ça ne peut être que bénéfique pour nous. De plus, nous avons tous choisi de notre plein gré de faire une Licence LLCE d'Allemand, donc pas de surprise, nous sommes tous des passionnés ;-) Et bien sûre, toutes ces petites choses m'ont permises de faire des rencontres bien sympatiques!
Abordons désormais un sujet plus problématique: L'accent Alsacien. Il...m'envahit. Non non, ne vous moquez pas! J'ai un adaptateur géorgraphie de langue implanté dans le cerveau. Je vous explique en quelques mots: dès que je vais dans une région à l'accent fortement prononcé, je m'adapte automatiquement! Conséquence: Maman dit qu'il ne faudrait pas que j'envisage de m'installer dans LE NORD. (en Chtimi, ça donnerait quoi?) Quoi qu'il en soit, cela induit les gens en erreur qui ne me croient pas quand je leur dit que je viens du Sud, je cite: "Ah bon?? Je croyais que tu étais Alsacienne!" ou encore "Pourtant tu as trop l'accent Alsacien". Bon, et maintenant, si je me cachais?! J'ai également noué des liens avec des collégues dans le cadre du travail, car oui, I get a job! - bon d'accord, ça fait longtemps, mais peut-être que certains d'entre vous n'étaient pas au courant. L'avantage, c'est que j'ai réussi à adapter mon emploi du temps en fonction, et que ça me plaît vraiment, car je vous assure, comme emploi étudiant, il y a pire. Cependant, ça ne veut pas dire qu'on ne fait rien, on bosse dure hein! Tout le temps surveillés dans nos moindres faits et gestes. Il faut savoir encaisser les reflexions de la hyérarchie supérieure, être dynamique, souriant, efficasse, et savoir prendre des initiatives! -Tiens tiens, encore un conseil bénéfique d'une certaine personne Dublinoise... Et c'est ce qui évite d'avoir un patron sur le dos. Je dis ça, je dis rien ;-) Je ne vois pas le temps passer. J'ai l'impression que ça ne fait que quelques jours que j'ai emménagé ici, et pourtant ça fait presque un mois aujourd'hui. Les journées sont longues, j'enchaîne Cours à la Fac le matin, Travail le midi, et Re-Cours l'aprem, pour enfin rentrer chez moi le soir, bosser, réviser, manger, et dormir (enfin).
Que d'aventures! Mais il faut savoir se bouger dans la vie, se donner à fond, et s'assurer du mieux que l'on puisse un avenir prometteur. La vie est dure de nos jours... Alors je ne vais pas rester là les bras croisés à attendre que ça se passe et à ne rien faire! Comme je dis toujours, il faut savoir viser haut pour pouvoir atteindre le juste milieu. En attendant, ce soir, c'est le Week-end! Je l'attendais depuis lundi celui-là!Donc REPOS! (eh oui! J'ai même prévu bain moussant avec bougies, musique Zen,Thé Vert, manucure et soin du visage... des trucs de filles, quoi!!) Et demain sera de nouveau bien chargé, puisque c'est sorties multiples & dimanche, et bien, il y a des cours à travailler & du ménage à faire! Mais cette nouvelle vie me plaît, je me sens bien, et je suis contente d'avoir enfin trouver ma voix, ainsi que des objectifs précis que je me met en tête d'atteindre et de croncrétiser rapidement et de la meilleure façon qu'il soit. Cela étant, je vous souhaite un agréable week-end.
Ps: J'envisage d'acheter deux poissons rouges: Beul, & Teum.
The Camille Diaries™